boa vista

Publié le par plume de lune

Nous quittons Sal pour Boavista, "belle vue" voici un nom d'île bien prometteur.
Nous sommes partis à 2, nous arrivons à 3 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Mais non ce n'est pas une sirène...... c'est une daurade coryphène, c'est un poisson aux couleurs magnifiques, bleues, jaunes et dont la chair est excellente. 1,22 mètre, on est content de notre pêche,  ça change du thon...!!!
Boavista, comme Sal est une île sans eau, également sèche, aride et déserte mais à la différence de Sal, celle ci est magnifique.
 

Ici aussi souffle l'harmattan, qui à son passage ,recouvre l île de poussière rouge et brouille l'atmosphère d'une brume de sable fantomatique et persistante.
 
Nous prenons un aluger en compagnie d' un couple de jeunes mariés, Marianne et Thomas (salut les pt'tits loups, pas trop dur la rentrée? ) de Gege et de Féfa le chauffeur et partons faire le tour de l'île, découvrir son charme seulement entraperçu de notre mouillage.
 
Les paysages y sont assez montagneux bien que les sommets ne dépassent pas 387 mètres ( point culminant ).
 
 
Des plaines formées par d'anciens volcans coléreux naissent mystérieusement quelques arbres. Miracle de la nature, ici il n'a pas plu depuis 2 ans, comment ces tâches de chlorophyle viennent encore, par le contraste qu'elles créent, insister sur l'aridité des lieux ?
 
D'anciens villages fantômes dressent leurs ruines,
nous rappelant qu'ici il n'y a encore pas trés longtemps, les salines faisaient vivre la population et donnait à l'île la vie qui manque aujourd'hui. Bien que plus souriants qu'à Sal, les gens sont fermés, peut être derrière un rêve de grandeur évanoui. Sal Rei, la capitale a failli, du temps de l'exploitation du sel, être la capitale de l'archipel.
 
 
Ce sont aussi les plages de sable blanc sur des espaces infinis,
une mer de nuances bleues d'un doux camaieu que vient parfois rompre la couleur sable dessinée par le mouvement des vagues.
 
Se sont les rouleaux d'écumes où l'on aime à se rafraîchir....
 
avant d'aller sous les palmiers;
 
 
faire une sieste ...
et peut être  rêver du temps où les navires venaient s'échouer sur les rivages de cette île aux récifs sournois, discrets mais assassins, aux courants fougueux, aux vents déchaînés et aux habitants qui s'alliant aux éléments par quelques ruses de lumière aidaient les bateaux dans leur perdition afin d'en retirer une survie dans le pillage.
C'est ainsi que plus de 200 épaves gisent dans les fonds turquoises pour le grand bonheur des plongeurs et des chercheurs de trésors. Nous avons ainsi plongé, visité  une épave coulée à 8 métres de fond
et nagé parmi des quantités de poissons multicolores. Nous sommes par contre remontés aussi pauvres que nous sommes descendus.
 
C'est aussi l'île où les tortues viennent se reproduire chaque année en juillet août. Nous partons un soir à destination d' une plage où les tortues viennent pondre. Il faut attendre quelques heures que la lune, lasse de briller de tout son or, décide enfin de disparaître. Les tortues sortent de la mer dans le silence et l'obscurité. Elles se traînent, énormes, imprimant leurs traces dans le sable, jusqu à trouver l'endroit où elles vont creuser, pondre avant de regagner les vagues.
 
A deux reprises, nous assistons avec émotion à la sortie des eaux d'une tortue obéissant ainsi à sa programmation génétique. Mais c'est compter sans la bêtise de l'homme. Les deux fois, alors que la tortue s'est lourdement et difficilement  traînée sur la plage, des touristes accompagnés de guides locaux surgissent de l' obscurité avec appareils photos et flashs, terrorisant la tortue qui amorce alors un demi tour rendu difficile par les guides qui tentent de la freiner en posant leur pied sur la carapace afin de freiner son évasion vers le large.
Ces tortues retournent à l'eau avec leurs 200 oeufs, qu'advient il d'elles ensuite, qu'advient il des oeufs? tout ça pour quelques photos, alors que lorsqu'elle pond, il est possible de la prendre en photo sans aucun problème. Question sans réponse, pourquoi n'ont ils pas attendu un quart d'heure de plus,  tout le monde aurait été content et surtout la tortue aurait pu faire ce pour quoi elle était venue .
Donc vous n'aurez pas de photos, on nous a volé cet instant.
 
Sinon les habitants de boavista vivent de la pêche, ils partent avec de toutes petites barcasses pourvues d'une petite voile
 
et ramène des centaines de poissons qui sont ensuite vendus dans de grandes cuvettes plastique ( sans glace, et il fait trés chaud au cap vert!!!) par les femmes sur le marché aux poissons.
 
Nous on trouve des requins .........qu'on n'a pas le coeur de manger!!!
 
 
 a bientot de sao nicolau
 
 

Publié dans plumedelune

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J
Félicitation pour la dorade coryphène . C'est bien meilleur que le thon . Et celle là était de belle taille !
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